Gouvernement de (dé)mission : et si on démolissait tout ?

Le slogan creux – gouvernement de mission – qu’on entend plus depuis que le virus Ebola à commencé à malmener devait être remis au goût du jour. Nombreux ministres aux résultats catastrophiques souhaiteraient que cette affaire d’Ebola continue pour au moins avoir un sursis. L’échec est patent.

Tous ou presque se cache derrière la riposte contre Ebola, comme pour dire que quand la maison brûle, chacun doit y apporter son eau pour éteindre le feu. Aujourd’hui, on vit dans une léthargie maladive. Sans commune mesure. Chacun a les yeux braqués sur les fonds d’Ebola au nom d’une séance de sensibilisation effectuée dans l’arrière pays.

Les départements ne fonctionnent pas. Certains ministres, à chaque semaine ce sont des réunions qui se soldent par des pots. Aux frais de la princesse. Comme quoi, un remaniement s’impose pour donner du sang neuf à l’action gouvernementale. Si pour un départ on applaudissait des ministres pour leur implication dans le développement,  à ce jour, il est bien difficile de trouver les ‘’bons travailleurs’’, les bons ministres. Tous sont sclérosés. Même si au niveau de la Justice, on fait un peu de bruit, à l’image de la Jeunesse, de l’Enseignement technique, des Finances, de la Pêche.

Il est temps de rajeunir, d’impulser. Le Premier ministre peu charismatique déambule, inaugure et préside. Il traduit ‘’le message de paix’’ du chef de l’Etat à telle ou telle communauté.

Il faut aujourd’hui tout démolir et recommencer.

Jeanne FOFANA, www.kababachir.com

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