La confédération syndicale des travailleurs et retraités de Guinée décide d’en découdre avec le gouvernement pour obtenir la réduction à 6000 francs le litre du carburant. C’est dans ce cadre qu’elle décide de déclencher une grève générale le 06 mars prochain. Cette annonce n’a pas laissé indifférent Louis Bemba SOUMAH, le patron de l’USTG, union syndicale des travailleurs de Guinée, une autre structure opposée à celle de Yamoussa TOURE (COSATREG). « On ne comprend pas le Guinéen. C’est des gens qui n’ont pas eu à négocier avec le gouvernement. Nullement ils n’ont négocié avec le gouvernement, en quoi ils sont concernés. Ils n’ont pas été autour de la table. Ils n’ont pas été conviés. Nous n’avons rien à voir avec eux avant d’annoncer quoique ce soit » a-t-il réagi sur les ondes d’une radio privée de Conakry.
Et M. SOUMAH se mue en avocat du gouvernement: « On ne peut pas fixer le prix du carburant comme ça. Il faut une étude, parce que nous sommes entourés de voisins. Faut-il que les prix soient approximativement les mêmes, si non ce n’est pas bon pour nous. Après étude, on ne fera que ce qui est normal et le meilleur pour la population » a-t-il poursuivi.
En tout état de cause, l’annonce de la grève par la COSATREG semble bien accueillie par la population.
Oumar Rafiou DIALLO , www.kababachir.com