Hémicycle : Les cadres de la mouvance déplorent l’absence de l’opposition

Des cadres de la mouvance présidentielle ont déploré l’absence des députés de l’opposition à l’ouverture de la session ordinaire des lois, qui ont préféré boudé les travaux.

Pour rappel, les députés de l’opposition ont décidé de boycotter les travaux à l’hémicycle pour exiger le respect des accords politiques, notamment ceux du 3 juillet 2013, relatifs à l’organisation des élections locales.

Selon certains députés de la mouvance, l’opposition devrait accepter de venir poser les débats à l’hémicycle.

Honorable Alpha Bah Fisher, président du PNR : « C’est dommage, parce que c’était l’occasion pour eux de participer à cette session des lois, poser le cas de la CENI. La CENI n’est pas tombé du ciel, la CENI n’a pas été écrite dans la vie, elle est écrite au sein de cet hémicycle. Et seul cet hémicycle peut encore modifier les lois de la CENI, alors pourquoi ils ne seraient pas venus ici argumenter et convaincre les députés pour qu’on puisse changer out voter. Mais comme ils savent qu’ils n’ont pas d’argument, ils ne peuvent pas venir à l’hémicycle pour débattre sur cette question de la CENI pour l’organisation des élections, ils préfèrent boycotter puisqu’au moins, vous allez éclairer s’ils étaient venus et qu’on avait échangé avec eux. Vous avez vu qu’ils avaient parfaitement tort. »

Mohamed Bérété, Secrétaire général de l’Assemblée nationale : « Naturellement ça c’est des questions d’ordre purement politique. Et l’administration s’occupe des affaires administratives, le travail du parlement, j’ai espoir aussi qu’ils ont juste voulu faire valoir. Je les invite de se servir du cadre de concertation que leur offre l’Assemblée nationale, poser leurs problèmes afin que ces problèmes si elles nous concernent vraiment, qu’ils soient discutés… ».

Soriba Sorel Camara, Gouverneur de la ville de Conakry : « J’ai été un ancien député, je ne suis pas surpris. A l’Assemblée, parfois on vide les chaises, parfois on revient. C’est par le dialogue qu’on abouti à tout. Il y a le dialogue parlementaire, il y a le dialogue institutionnel. La volonté politique existe, la rue ne peut rien régler. Quand les problèmes se posent à la société, on s’assoit, sinon on ne serait pas sortit de la première et de la 2ème guerre mondiale, où il y a eu des conflits interrégionaux interethniques. Je salue les députés de la mouvance et de l’opposition parce que le peuple leur a porté confiance pour faire leur devenir ».

A noter que le retrait des députés de l’opposition aura un impact sur cette session ordinaires des lois car, les projets de lois portant sur les reformes constitutionnelles ne pourront être votées par les seuls députés de la mouvance présidentielle.

Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com

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