Depuis des jours, – le dernier acte en date remonte à mardi soir – des bérets rouges sillonnent et encerclent le domicile du président de l’UFR. Sydia Touré dit ne pas avoir peur de cette soldatesque mais s’insurge contre ce qu’il appelle agression.
« Moi, je ne me sens menacé par rien du tout ! Mais, je me sens agressé. C’est différent », tranche le leader politique. Avant de lier cette agression à ses sorties récentes faisant état du bain de foule d’Alpha Condé, alors que chaque grand parti politique a suspendu ses activités politiques à cause d’Ebola. Conséquence, « J’ai dit que, cette semaine, je vais demander à l’opposition républicaine de reprendre nos meetings. »
Par ailleurs, Sydia Touré déplore le fait que la situation politique se détériore tous les jours : « La situation politique est en train de se dégrader ici sous prétexte d’Ebola. On veut nous faire passer une pilule pour freiner le processus électoral, mais aussi pour restreindre les libertés publiques. Alors, nous risquons de nous révolter par rapport à ça, Ebola ou pas. »
De l’eau dans le gaz !
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com