Kaback : toujours pas pacifié !

De nombreuses interpellations, une trentaine nous rapporte-t-on ont eu lieu à Kaback à Forécariah. La démarche fait suite à l’assassinat d’un policier et de son chauffeur par des villageois les accusant d’avoir inoculé le virus Ebola dans leur localité. Aujourd’hui, l’Etat fait usage de force pour apaiser la tension. Il reste que Kaback n’est toujours pas pacifié.

Le ministre Makanéra Kaké ne veut pas qu’on parle d’usage de la force, car, justifie-t-il, « nous n’avons fait qu’appliquer les lois de la République parce que le gouvernement ne peut pas permettre que des citoyens brulent d’autres citoyens, ainsi que leurs biens. C’est à Kaback que des citoyens avaient frappé un pasteur et bruler sa voiture. Certains citoyens avaient été interpellés par rapport à cette action, d’autres pour avoir incendié d’autres édifices publics. »

Selon le ministre, ce sont les mêmes ressortissants et habitants de cette zone qui ont mis aux arrêts, les présumés responsables de ces incendies qui sont déjà à Forécariah. Ils sont entrain d’être auditionnés. Makanera prévient : « Tous ceux qui sont innocents seront purement et simplement remis en liberté. Mais les autres sur lesquels pèseront des charges, seront mis à la disposition de la justice pour qu’ils soient jugés conformément à la loi. »

Jeanne Fofana, www.kababachir.com

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