Kankan : Atelier régional de concertation des acteurs d’eau en gestion intégrée des ressources 

Le programme conjoint d’appui à la gestion intégrée des ressources en eau (PCA-GIRE), dans le cadre de l’atteinte de son objectif global qui est la lutte contre la dégradation du haut bassin du Niger, a initié ce lundi 11 juin 2018, dans la commune urbaine de Kankan, une session de formation des acteurs du secteur de l’eau de la Guinée et la république chère du Mali.
Objectif, partager des expériences sur les problématiques liées à la gestion des ressources en eaux du bassin du fleuve Niger afin de trouver des solutions avec la participation et l’implication de tous. Il s’agit des acteurs du secteur d’eau, de l’environnement, des eaux et forêts, des ONG et les responsables des médias qui prennent part à cette présente session de formation.
Pendant deux (2) jours, ces acteurs venus des services techniques, du secteur privé et les organisations de la société civile de la région administrative de Kankan, vont pencher sur risques liés à la dégradation poussée de l’écosystème, notamment la dégradation des têtes de sources d’eau, la destruction des lits de fleuves liée aux activités telle l’orpaillage et l’utilisation des produits polluants etc.…
Yadja Boubacar, Directeur national hydraulique du Mali, revient sur les contours de l’expérience à partager avec les confrères guinéens «Le fleuve Niger est une artère nourricière pour l’ensemble des pays traversés. Nous avons pu constater dans ces derniers temps, que ce fleuve subi assez d’agressions d’origine diverses. Aujourd’hui, l’ensemble des pays concernés ont adopté une démarche dans le cadre d’une gestion intégrée, concertée des ressources en eau ». Il ajoute ceci « Chacun de ces acteurs à un rôle à jouer le long de la chaine de mise en valeur de ressource en eau dans le cadre d’un développement serein et social » déclare-t-il !

A rappeler que du point de vue de potentialité naturelle, la Guinée est riche en potentielle d’eau. Elle renferme 23 bassins versants composés de 1165 cours d’eau dont 14 frontaliers. Malgré toutes ces richesses dont elle dispose, elle est encore l’un des pays en Afrique de l’ouest le plus en retard en eau potable.

El hadj Fodé SOUMAH, www.Kababchir.com à Kankan

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