La sous-préfecture de Popodara est, de nos jours, semblable à une favela. Cette commune rurale située à plus d’une dizaine de kilomètres du centre-ville de Labé a enregistré le taux le plus élève de viols , de crimes et de toute sorte de délinquance juvénile courant l’année 2015. Ce triste bilan a sonné comme une insulte à l’endroit des autorités locales qui ont décidé de mettre fin à ce phénomène déshonorant.
Pour Aly Konaté sous-préfet de la localité: « A Popodara la délinquance est récurrente.J’ai décidé en commun accord avec le conseil communal et les services de sécurité pour prendre des dispositions pour pourvoir palier à certaines choses au niveau de Popodara. Ce qui s’y passe actuellement n’a jamais été vu. 2014 et 2015 le nombre de viols à Popodara est plus élevé que dans les autres sous préfectures. Labé a douze sous-préfectures plus la commune urbaine ce qui constitue treize collectivités. Mais ce que je peux vous dire ,ce qui s’est passé à Popodara en 2014 et 2015 ne s’est passé nulle part. Les jeudis et samedis, c’est le laisser-aller. Les jeunes pensent qu’il n’y a pas de loi . A Popodara , les jeudis et samedis, c’est l’alcool, c’est la drogue, c’est le viol, c’est le banditisme récurrent »
Face à la situation qui prévaut, le premier responsable de ladite localité passe à la vitesse supérieure : « En commun accord avec le conseil communal et les services de sécurité, nous avons pris des dispositions pour palier [au problème actuel]. Tout jeune qu’ils ( les services de sécurité) rencontreront à l’état de debrieté ,ils n’ont cas l’arrêter .»
Et de dénoncer l’irresponsabilité de certains parents : « Les enfants sont sans contrôle, il y a une démission parentale. Il faudrait que les parents nous viennent en aide. Je demande aux parents de nous venir en aide, on est prêt à réprimer le banditisme, on est prêt à lutter contre la délinquance et la dépravation.»
Sally Bilaly Sow , correspondant kabanews à Labé