Depuis le début de la semaine des violents affrontements entre militants de l’opposition et forces de l’ordre ont secoué la commune urbaine de Labé.
Ces violences font suite à l’appel d’une marche pacifique de la fédération UFDG (union des forces démocratiques Guinée) pour protester contre des mutations arbitraires dont seraient victimes certains cadres issus de ses rangs. Elle demandait le départ de l’inspecteur régional de l’éducation Mory Sangaré et du directeur préfectoral de l’éducation Mamadou Magassouba.
La marche pacifique qui fut autorisée par la municipalité avait débuté sans heurt ni violence avant ‘’d ‘’être réprimés’’ par services de sécurité postés devant une route où les protestataires devaient tenir leur sit-in.
Gaz lacrymogènes contre jets de pierres ont raisonné pendant ces trois jours.
Selon des sources concordantes, les échauffourées ont fait plus de 30 blessés dont un par balle et des arrestations nocturnes ont également été enregistrées dont notre correspondant régional, Sally Bilaly Sow [libéré le lendemain matin ] .
Pour l’heure certains ont été libérés, mais d’autres continuent leur séjour prolongé dans les différents centres de détention.
Ce vendredi 6 février 2015, la commune urbaine de Labé commence à revivre son cours normal même si les forces de l’ordre importaient de Mamou, Kindia, Faranah et Conakry patrouillent la ville. Néanmoins, l’UFDG exige la libération des personnes arrêtées.
Il faut rappeler que le marché central reste toujours fermé pour, selon le président de la chambre régionale du commerce, éviter des pillages.
Sally Bilaly Sow, correspondant www.kababahir.com à Labé.
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