La vétusté des infrastructures publiques à Labé donne une image peu reluisante. Datant du temps colonial ,et des années 1990, ces infrastructures souffrent de tous les maux et sont confrontées à des problèmes de tout genre.
La villa des hôtes, la DPE, la bibliothèque scolaire et l’école primaire de Kouroula en sont des cas illustratifs qui ne font plus la fierté de leurs occupants et visiteurs.
Ces bâtiments publics souffrent en général d’un manque criard de rénovation. Entouré d’herbes, la villa des hôtes de Labé située dans le quartier Tata, est semblable à un lieu de dépotoir d’ordures. Murs Fissurés et entourés de toiles d’araignées et de nids d’abeilles, peinture déteint, les carreaux blancs qui ont pris une couleur rougeâtre du à la saleté qui les habites… constituent entre autres caractéristiques actuelles de cette villa qui par faute d’aménagement et d’entretien s’est égaré de son objectif principal.
A la DPE et à la bibliothèque de Labé, le constat est également déplorable. Dans ces édifices éducatifs construits dans les années 1990, certaines salles sont non plafonnées, des murs fissurés par endroit et le sol crevassé. L’intérieur de la cour est équivalent à un lieu vétuste de plusieurs années. Outre ce constat non reluisant, certains bureaux ne sont pas à l’abri des intempéries de la nature.
A l’école primaire de Kouroula, où convergent chaque matin 512 élèves, les conditions de vie et d’étude ne sont pas enviables. Depuis sa création en 1901, ladite école n’a fait l’objet d’aucune rénovation digne de nom. Les tôles sont pourries, les plafonds des salles de classes ont sauté, des toilettes qui débordent et à terre existent des crevasses.
Délabrés et abandonnés, ces leurs devantures sont devenues des lieux de refuge pour les animaux. Ce spectacle désolant, interpelle les autorités compétentes qui malgré qu’imprégnées de cette réalité, peine toujours à lier les promesses aux actes.
Sally Bilaly Sow , correspondant www.kababachir.com à Labé