Labé: les accompagnants des malades envahissent les médecins à l’hôpital régional

Les visites intempestives des parents de certains patients perturbent parfois la concentration du personnel dans les hôpitaux. Ce qui du coup pourra ralentir leur rendement. Si plusieurs Guinéens trouvent le service rendu par les centres hospitaliers peu satisfaisant, la faute ne leur incomberait pas totalement.

Beaucoup de citoyens leur donnent des fils à retordre quand un de leurs est malade. Docteur Souleymane Baldé parle des entrées intempestives que font face les professionnels de santé à l’hôpital régiona de Labé l : « Chaque jour , on a d’abord les accompagnant des malades qui viennent nous encombrer. Pour les chasser,on leur demande qui va s’occuper du malade. Les gens viennent et refusent de sortir pour qu’on traite leur malade. »Deplore-t-il.

Première responsable de la maternité , Docteur Fatim renchérit : « On a des salles communes tu trouveras des malades vraiment grabataires qui sont couchés , les gens sont là en train de causer et les malades ont besoin de repos. Les gens n’ont cas resté à domicile et nous laisser travailler avec les malades .»

Que ceux qui accompagnent les malades respectent les consignes en vigueur lance Docteur Diaraye du service de la traumatologie « Ce n’est pas de regarder la personne malade qui va lui rendre sa santé , là où on leur demande de s’arrêter qu’ils s’arrentent là afin que nous on puisse travailler .» Enseigne-t-elle.

Pire, les horaires de visite inscrites dans le règlement intérieur de la structure sanitaire sont piétinées déplore Binta Batouly surveillante générale : « il y a un règlement intérieur , s’il y a des visites c’est entre 6 heures 50 ou 7 heures jusqu’à 08 heures. Sinon tu dois attendre jusqu’à 15 heures. En plus c’est de 15 heures à 20 heures. Tu vois des gens qui viennent bousculer les gardiens au portail en les insultant même .»

A noter que les médecins sont souvent envahis par une foule de parents de certains patients sans compter les courtisans qui se débarquent à la rencontre de certains stagiaires et gardes qui brisent la quiétude des malades.

Sally Bilaly Sow , correspondant kabanews à Labé