Le député de Labé réagit aux propos de Bah Oury

Le député de Labé se fâche contre Bah Oury :” je crois que Monsieur Bah Oury est en déphasage total avec les militants (…) et responsables du parti à tous les niveaux”

Le député uninominal de Labé, Mamadou Cellou Baldé a réagi en ce début de semaine chez nos confrères d’une radio privée locale aux propos du vice-président de l’UFDG (union des forces démocratiques de Guinée), Bah Oury en exil depuis fin 2011.

Ce dernier a remis en cause la gestion du parti par l’actuel président, Cellou Dalein Diallo venu deuxième à la présidentielle du 11 octobre, selon les résultats provisoires globaux publiés par la CENI (commission électorale nationale indépendante), le vice-président va jusqu’à demander le départ de Cellou Dalein à la tête de l’instance dirigeante du parti. Une demande qualifiée de non-effet par l’élu de la préfecture de Labé.

 Dans cette interview accordée à nos confrères de la radio GPP FM, il a indiqué que l’heure n’est plus au divertissement, mais à la solidarité autour de Cellou Dalein Diallo pour la continuité du combat démocratique enclenchée :

” Je crois que Monsieur Bah Oury est en déphasage total avec les militants (…) et responsables du parti à tous les niveaux. Je sais qu’il est l’un des vices présidents du parti parmi cinq qui sont là. Il est le premier vice-président chargé de la communication et des relations extérieures. Mais aujourd’hui, Cellou Dalein a, la solidarité de toutes les fédérations de l’intérieur et de l’extérieur du pays comme en témoignent la déclaration des fédérations de l’étranger et également la série d’audiences que les fédérations de l’intérieur du pays sont en train de faire au niveau de Dixinn ou de CBG. Cela en témoigne suffisamment “ A-t-il lâché.

Avant de renchérir : “l’heure n’est pas à la démobilisation, l’heure est à la solidarité entre les militants, l’heure est à la poursuite du combat. (…) s’il se présentait à la présidentielle de 2020, il a deux alternatives. Soit il se présente au prochain congrès de l’UFDG qui aura lieu en 2019 ou 2020 (…) pour être élu par les responsables de l’UFDG à défaut peut être qu’il va être dans une autre mouvance ou dans un autre parti parce que nous apprenons déjà qu’il y a des négociations sur la table qui se passent”.

Sally Bilaly Sow, correspondant kabanews à Labé

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