Le porte-parole de la gendarmerie rejette l’accusation de crimes dénoncée par Amnesty International

Amnesty international a récemment publié un rapport sur les violences préélectorales qui ont fait 13 morts dont trois par les balles des forces de l’ordre. L’ONG pointe du doit la police et la gendarmerie. Le porte-parole de celle-ci est sorti du mutisme pour rejeter les accusations.

Le commandant Mamadou Alpha BARRY laisse entendre que la gendarmerie n’a aucune leçon à prendre de Amnesty international: « Les forces de sécurité ont pour mission régalienne de protéger les populations et leurs biens. Donc si Amnesty mène des enquêtes et trouve qu’il y a des forces de sécurité qui ont commis des exactions, je pense qu’aujourd’hui étant au 21ème siècle rien ne peut se passer dans l’ignorance totale des autres. Donc que Amnesty prenne ces images là et les brandisse pour que la justice sache réellement quelle est l’unité de la police et de la gendarmerie qui a commis les exactions dont on parle. Nous on a une référence en tant qu’officier de la police judiciaire, en tant qu’auxiliaires de la justice. Notre référence n’est pas Amnesty international qui n’est qu’une ONG. On a notre justice éprise de droit qui gère les textes de loi. Tant que la justice guinéenne ne nous dit pas que telle institution ou telle unité a commis des bavures pour le moment nous, nous campons là où nous sommes » a expliqué le porte-parole de la gendarmerie.

Oumar Rafiou DIALLO, www.kababachir.com

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