Le Président du CSC du Niger en visite de travail à Conakry

Sur invitation de la Présidente de la Haute Autorité de la Communication (HAC), M. Abdourahamane Ousmane, Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Niger et, président en exercice du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), est en Guinée depuis mardi dernier. Le but de cette visite est de s’enquérir de l’expérience de la HAC en termes de régulation en période électorale, surtout dans un contexte où le président en exercice est candidat à sa propre succession.

Le programme de l’hôte a tout d’abord commencé comme le veut la tradition par la HAC, où il y a eu une séance de travail avec les membres de cette Institution.

Dans son message de bienvenue, la présidente de la HAC, Mme Martine Condé a salué et encouragé le président du CSC du Niger pour son dévouement à la cause du RIARC, avant de souligner la marque de l’excellence qu’il pourrait imprimer à la presse guinéenne à travers des débats et des conférences. « M. le président de l’autorité de régulation du Niger, est un professionnel aguerri qui trimballe derrière lui plusieurs années d’expérience ». L’oratrice fera ensuite un bref rappel des activités menées par son Institution sur le terrain, sans omettre les difficultés auxquelles la HAC se trouve confrontée.

De son côté, le président du CSC du Niger, M. Abdourahamane Ousmane est un homme visiblement satisfait d’être pour la quatrième fois en Guinée, avant de rappeler l’importance des échanges d’expériences entre les Institutions de régulation. M. Abdourahamane Ousmane qui annonce l’arrivée très prochaine d’une mission technique du CSC du Niger dans le cadre bien sûr de ces échanges, assure être venucette fois-ci au compte du RIARC.

Les élections en Afrique poursuit M. Abdourahamane Ousmane, si elles sont bien négociées aboutissent au progrès, au développement et à la stabilité. Mais si elles sont mal négociées conduisent vers la catastrophe. Et c’est pourquoi insistele président en exercice du RIARC, en tant qu’Institution de régulation mieux vaux apaiser que d’attiser. Parlant de l’indépendance des organes de régulation, le président du CSC du Niger estime que cela constitue la raison d’être de ces structures, « sinon mieux vaut transférer dans ce cas les prérogatives vers le Ministère de la Communication. » Dans un brin d’humour, l’orateur indique que l’Instance de régulation qui assure la police de la déontologie doit obligatoirement avoir les moyens de ses actions.

Ce jeudi, 8 octobre, accompagné de la présidente et de quelques membres de la HAC, l’hôte a rendu une visite à la RTG et à la CENI.

YAMOUSSA TOURE

BUREAU DE PRESSE HAC

 www.kababachir.com

 

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