Le pyromane de la CENI se fait Harakiri ! (Gemalto paye la facture Novotel à Paris du président de la Ceni. La preuve en bas)

En ignorant les mises en garde de l’opposition et les inquiétudes du peuple de Guinée, Bakary Fofana a dirigé le pays dans une crise politique sans précédent. Il a également poussé à la division de son institution au sein de laquelle le travail d’équipe n’est plus possible.

Certains commissaires qui le soutenaient et respectaient avant, désavouent désormais leur président Bakary Fofana et dénoncent son manque de déontologie et ses manœuvres au service du Président Alpha Condé, en ne tenant pas compte des intérêts supérieurs du pays.

La vice-présidente Hadja Biya Diallo et la commissaire Fatoumata Fafa Baldé ont osé le dire publiquement devant la presse en accusant certains de leurs collègues, Bakary en tête, de trahison (Lire 1 et suivre 2).

Hadja Biya Diallo :

« Aujourd’hui, des décisions prises ailleurs voudraient nous imposer un agenda caché. Ce que nous refusons catégoriquement quelque soit ce que cela va nous coûterIl est temps que le peuple, le gouvernement, tous les acteurs du processus électoral notamment les partis politiques et la société civile réagissent pour arrêter l’hémorragie, sinon ce serait trop tard pour la Guinée » (Lire 1 et 2).

En effet, Bakary Fofana n’a jamais été un homme sérieux pour être membre d’une telle institution nationale, à plus forte raison la piloter. Nous l’avions signalé en 2012 dès qu’Alpha Condé l’a choisi pour remplacer Louncény Camara (Lire).

Ainsi, malgré que Gemalto ne remplit pas les conditions techniques et la fiabilité requise pour des élections incontestables (il n’a pas réussi le test technique de fiabilité), il a eu le marché pour une valeur de 38 millions de dollars devant son concurrent néerlandais Smartmatic qui s’était révélé être plus performant et qui devrait coûter à la Guinée près de 3 fois moins que Gemalto.

Ailleurs en Afrique, l’on sait que Gemalto n’a pas fait preuve de sérieux dans l’exécution de sa mission. Ce qui a entrainé des troubles et des accusations de corruption d’agents étrangers contre elle devant la justice française, délit sanctionné par l’article 435-1 du code pénal français (Lire).

Comment se fait-il que cette société ait décroché ce marché sensible en Guinée à ce coût trop élevé, malgré son discrédit technique et moral ?

En plus de la volonté d’Alpha Condé de trouver un opérateur qui pourrait l’aider à gagner frauduleusement les élections, Bakary Fofana était de mèche avec Gemalto qui lui aurait versé des fonds pour son recrutement comme opérateur électoral en Guinée. Un exemple : malgré les milliards mis à sa disposition en Guinée (son budget est passé de 450 à 750 milliards GNF), Bakary Fofana continue de se faire prendre en charge par Gemalto qui lui aurait versé des fonds, qui paye ses déplacements et ses frais d’hôtel ! Ce fut le cas dans la première dizaine de jours du mois de février passé par exemple.

Nous détenons des preuves accablantes contre Bakary Fofana et Gemalto que nous sommes prêts à mettre à la disposition du gouvernement, de l’opposition et de la société civile afin qu’ils prennent leur responsabilité historique pour la démission immédiate de Bakary Fofana et le retrait de Gemalto du processus électoral guinéen (Voir une pièce ci-dessous).

Nous portons à l’attention de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, de la France, de l’Allemagne, des USA et des Nations Unies que l’Etat français est actionnaire de la société Gemalto à hauteur de 60%.

Ainsi, la responsabilité politique de la France dans la situation gravissime actuelle de la Guinée serait à l’évidence engagée face à l’implication directe de Gemalto dans le choix souverain du peuple guinéen de celui qui doit présider sa destiné.

L’ingérence de la Françafrique dans les affaires guinéennes pour nous imposer un Président corrompu qui ne respecte ni les traditions ni les lois du pays, contre la volonté populaire et les principes de la démocratie pourrait avoir des conséquences désastreuses pour toute la sous-région Ouest-africaine.

En 2010, nous avons laissé Alpha Condé devenir Président pour préserver la paix et la concorde nationale. Il n’a été ni rassembleur ni compétent ni sérieux. Il a poussé à la division ethnique du pays et s’est mis à piller nos ressources et à massacrer la population civile sur des bases ethniques.

A Conakry, on a enregistré 69 personnes tuées par balles suites à des manifestations pacifiques légales de l’opposition (qui réclamait des élections crédibles), des centaines de jeunes blessés et mutilés par balles, plus de 46 milliards GNF de dégâts matériels suite à des attaques ciblés des éléments armés du pouvoir.

En Basse Côte, la population qui était presque devenue homogène a été divisée par Alpha Condé en Bagas, Soussous, Soussous-malinkés, Nalous etc.

Dans la région du Fouta, des villages entiers ont été incendiés et détruits par le mouvement Manden Djallon créé, légalisé et financé par le Président Alpha Condé.

Dans la région forestière, on a enregistré des destructions de villages et assassinats de plus d’un demi millier de citoyens autochtones par la milice Donzo recrutée, armée et entretenue par le parti d’Alpha Condé au pouvoir.

A ce bilan macabre et record en Guinée en moins de 5 ans, il faut ajouter des assassinats ciblés sur fond ethnique.

Dans la capitale, la milice donzo n’hésite même plus à investir les tribunaux, prendre des juges en otage et y organiser des conférences de presse (Lire).

Que la France sache qu’elle n’a pas besoin d’Alpha Condé pour garantir ses intérêts en Guinée. Elle ne ferait que nuire à ses intérêts et à la paix régionale en voulant aider Alpha Condé à se maintenir au pouvoir dans notre pays par la fraude et la répression.

Pour rien au monde, nous ne laisserons Alpha Condé nous être encore imposé comme Président en Guinée ! Nous allons nous y opposer, au prix de notre sang, si nécessaire.

Nous invitons la France qui a beaucoup fait pour notre peuple, à mettre fin aux manœuvres de la Françafrique dans le processus électoral en cours pour nous aider à éviter un scénario à la ruandaise en Guinée (Lire 1, 2 et 3).

Sadio Barry,
Administrateur de Guineepresse.info

Bakary Fofana se fait prendre en charge par la Guinée et Gemalto en même temps

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