L’opposition réclame à la cour suprême l’annulation de la loi sur l’institution nationale des droits de l’homme

Manifestement l’opposition ne veut pas lâcher du lest par rapport à l’INDH. Elle vient de demander à la cour suprême l’annulation de la loi relative à l’institution nationale des droits de l’homme. Une dizaine de députés est allée déposer ce lundi 23 février 2015 la requête au niveau du secrétariat de la plus haute juridiction du pays.

Plusieurs voix s’étaient déjà élevées pour dénoncer les conditions dans les quelles l’institution a été installée. D’ailleurs, l’OGDH (organisation guinéenne de défense des droits de l’homme) a finalement retiré son représentant.

Mais rien de tout ça n’a fait fléchir le gouvernement. Et pourtant, l’hypothèse de violation de la constitution n’est pas à écarter. Ce qui reste évident, c’est qu’au moment où le conseil national de transition adoptait la loi portant composition, fonctionnement de l’INDH en 2011, il n’y avait pas de ministère des droits de l’homme. C’était plutôt une direction nationale rattachée au département de la justice, du moins jusqu’en octobre 2012. Et pourtant, ce département est représenté au sein de l’institution. Et pour que ce soit ainsi, le texte devait être renvoyé à l’assemblée nationale pour nouvelle lecture. Ce qui n’a pas été le cas. D’où les critiques qui fusent de partout.

Oumar Rafiou DIALLO, www.kababachir.com

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