« Même un président élu, la constitution prévoit sa destitution, à plus forte raison une CENI…. » dixit Dr Faya MILIMOUNO du bloc libéral
L’opposition guinéenne exige vaille que vaille la recomposition de la commission électorale nationale indépendante. L’institution en charge de l’organisation des élections ne répond plus au critère de parité prévue par la loi organique la régissant. C’est du moins ce que soutiennent mordicus les opposants au régime du président CONDE. Ils l’ont fait savoir moult fois et ne ratent d’ailleurs aucune occasion pour le réitérer. Cette revendication a toujours été par exemple au centre des meetings organisés ces derniers temps.
Invité par une radio privée de Conakry, le président du bloc libéral a balayé d’un revers de main l’argument de ceux qui s’opposent à la recomposition de la commission électorale sous prétexte que l’actuelle équipe a un mandat de sept ans selon la loi, alors qu’elle n’a même fait la moitié.
« Même un président de la République qui est élu pour cinq ans, la constitution prévoit sa destitution en cas de parjure, comme d’ailleurs c’est le cas aujourd’hui d’Alpha CONDE, à plus forte raison une CENI mise en place par un décret » rétorque Dr Faya MILIMOUNO. Pour président du BL rien ne peut empêcher la recomposition de la CENI qui, dit-il ne répond plus au critère de parité.
Oumar Rafiou DIALLO, www.kababachir.com