« L’ONFPP est un organe qui utilise les contributions des entreprises pour faire la formation continue pour ceux qui travaillent déjà et pour appuyer la formation professionnelle initiale, celle qui se déroule dans nos centres de formation professionnelle. Donc il faut absolument que l’Office aille plus loin dans ce qu’il fait. »
C’est le ministre qui gère l’ONFPP qui parle, estimant qu’on n’a pas encore la plénitude des moyens de l’ONFPP. C’est pourquoi, il recommande que les nouveaux promus aillent plus loin dans la collecte des taxes d’apprentissage. Le défis est grand, car, nous avons encore des entreprises en Guinée qui, depuis des dizaines d’années, ne cotisent pas à l’ONFPP sans que vous n’ayez la possibilité de savoir pourquoi. De toutes les façons, justifie le ministre Damantang, « quand une entreprise cotise à l’ONFPP et qu’elle ne bénéficie pas des prestations, on lui reverse cet argent. Donc il faut que la machine fonctionne et que l’Office remplisse sa mission, c’est primordial. »
Seulement, il y a des préalables. Et Damantang de les énumérer : « Mais il faut qu’en plus, il respecte la loi, les procédures, les intérêts de tous ceux qui cotisent, sous la surveillance du Conseil d’administration. Donc l’équipe qui est là actuellement est composée d’un spécialiste de la formation et d’une juriste qui est là pour vérifier que les procédures sont respectées. Avec cet attelage et en motivant mieux les équipes, je pense qu’elle va attendre ses objectifs. En tout cas c’est ce qu’on lui demande. »
Comme quoi, le nouveau DG, Lucien Beindou Guilao, ancien ministre des Guinéens de l’étranger de la transition, nommé en remplacement de Mohamed Kéïta et Kéita Fatoumata Chérif, juriste de formation, comme directrice générale adjointe du même office, en lieu et place de Thierno Ibrahima Bah ont du pain sur la planche. Ils jouissent déjà de l’appui de leur ministre de tutelle. Et c’est tant mieux.
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com