Panneaux de campagne électorale : par où sont passés les opposants ?

Pourquoi les opposants n’ont pas leurs effigies sur les panneaux publicitaires, au même titre que le candidat Alpha Condé qui a déjà squatté partout pour imposer à Conakry, la marée jaune ? Ici et là on se pose cette même question. Partout, on ne voit que le RPG, fixant des tentes, des auvents, etc. en distillant de la musique dédiée à Alpha Condé.

 C’est certainement une question de gros sous qui ne laisse personne indifférent. Habituellement, ici et là, opposants et pouvoir se partagent les panneaux, cette fois-ci, le RPG a tout pris sinon presque. Nul périmètre de la capitale n’échappe à des banderoles de mouvements de soutien ou d’abris estampillés RPG, Kaleta et autres.

 On a l’impression que sur le terrain, point d’opposants pour éjecter le bonhomme de Sékhoutouréya. Le RPG a-t-il tout acheté ? Les opposants ont-ils été attentistes ? Paul Moussa Diawara de l’OGP a-t-il sa part dans ce rapt ?

Nous y reviendrons

Jeanne Fofana, www.kababachir.com

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  2. […] Sous le slogan Le progrès en marche, les soutiens du président sortant et candidat à sa propre succession ne ratent pas l’occasion pour mettre sous les projecteurs les œuvres accomplies durant les cinq dernières années. Souvent à l’allure d’une propagande qui voudrait faire croire que la Guinée est passée, en seulement cinq ans, du statut de «champion du monde de la mauvaise gouvernance» au nouvel eldorado, où il n’y a que du bonheur à se partager. À chaque coin de rue de la capitale, Conakry, les affiches vantant la gestion «rigoureuse et exemplaire» du président Condé sont omniprésentes, au grand dam des autres candidats en course pour le fauteuil présidentiel. […]

  3. […] Sous le slogan «Le progrès en marche», les soutiens du président sortant et candidat à sa propre succession ne ratent pas l’occasion pour mettre sous les projecteurs les œuvres accomplies durant les cinq dernières années. Souvent à l’allure d’une propagande qui voudrait faire croire que la Guinée est passée, en seulement cinq ans, du statut de «champion du monde de la mauvaise gouvernance» au nouvel eldorado, où il n’y a que du bonheur à se partager. À chaque coin de rue de la capitale, Conakry, les affiches vantant la gestion «rigoureuse et exemplaire» du président Condé sont omniprésentes, au grand dam des autres candidats en course pour le fauteuil présidentiel. […]

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