Présidentielle 2015: « Nous n’avons pas de candidat en guinée…. », prévient le délégué de l’UE en Guinée
Alors que la mission d’observation électorale de l’Union Européenne a déjà posé ses valises en Guinée, en prélude du scrutin présidentiel du 11 octobre prochain, le Chef de la délégation de l’Union Européenne en Guinée, tente de rassurer les citoyens.
S’exprimant lundi sur le rôle et la responsabilité de la mission d’observation électorale, pour le scrutin du 11 octobre prochain, Gerardus Gielen, explique le degré d’implication de son institution au processus électoral.
« C’est vrai que les organisations internationales ou les associations d’État en union et intervenant en Afrique sur le terrain des élections le font dans un contexte assez difficile marqué parfois par la méfiance. L’Union Européenne étant un partenaire important à la guinée, notamment dans le domaine de la gouvernance démocratique et institutionnelle, comme les élections où nous sommes partie prenante, nous oblige d’expliquer à l’opinion nationale, en particulier aux acteurs politiques de tout bord, qui constituent nos interlocuteurs directs, notre degré d’implication dans le processus électoral. Nous n’avons pas de candidat en guinée, nous avons juste une mission d’appui aux élections à travers diverses formes notamment l’assistance technique, financière et logistique.
Ce travaille nous impose une obligation d’impartialité et de neutralité les plus fermes possibles. Si nous devrions avoir un candidat à ces élections, il serait probablement la paix, qui les aurait gagnés dès le premier tour. La paix en Afrique est bénéfique non seulement pour le peuple africain, mais aussi pour celui de l’Europe. En plus une chose doit être claire pour tout le monde, c’est que notre rôle se résume à l’accompagnement pas plus », a expliqué le chef de la délégation de L’UE en Guinée, Gerardus Gielen.
Par ailleurs, le diplomate Européen, tente de rassurer les uns et les autres sur la neutralité et l’impartialité de son institution, au cours du processus électoral : « Il serait pessimiste de penser que rien n’a été fait après la signature de ces accords, il y a un comité de suivi desdits accords qui se réunit toutes les semaines et grâce auquel la recomposition des délégations spéciales et la retouche partielle de la CENI ont été possibles, donc c’est une tâche qu’il faut améliorer tous les jours pour des élections transparentes. Nous n’avons pas à nous prononcer sur la qualité de l’élection en tant que telle, il y a plusieurs organismes de L’UE sur le terrain électoral, c’est le cas de la mission d’observation électorale de l’Union européenne qui, chacun peut avoir des positions indépendantes par rapport à ces élections, par contre ce que nous pouvons dire, c’est que la Guinée doit travailler à qualifier davantage son processus démocratique. Chaque élection doit être meilleure aux précédentes », a conseillé le diplomate européen.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com
