« La volonté populaire doit prévaloir pour imposer un agenda politique qui ne correspond pas à l’agenda d’Alpha Condé. Personnellement, j’y travaille. »
Bah Oury, comme les autres leaders politiques de poigne ne veut pas que le pouvoir se serve d’Ebola pour reporter la présidentielle. Il compati aux douleurs des familles des victimes mais, il sait tout aussi que « la mal gouvernance touche tous les secteurs. Avant Ebola, il y avait la méningite, le choléra et le paludisme ; Ebola reflète une mauvaise gestion des structures sanitaires de la Guinée, le fait de ne pas organiser les élections communales, c’est un laxisme et une mauvaise gouvernance politique. »
De l’avis du vice-président de l’UFDG, « le pays est sinistré par la propagation du virus Ebola ; maintenant, on se trouve devant un autre dilemme comment faire pour qu’il y ait une gouvernance sérieuse, crédible pour prendre en charge les problèmes de la Guinée. Faut-il laisser cette gouvernance irresponsable continuer à mener le pays à sa perte ou faut-il lui dire halte il faut que ça s’arrête ? Est-ce que ça doit passer nécessairement par le processus électoral ? » Le leader politique estime que dans le contexte actuel, « pour que le pays ne sombre pas davantage, la gouvernance politique doit être conforme à l’esprit des institutions et indépendamment de la maladie Ebola. Et, Alpha Condé n’avait nullement l’intention de respecter les principes de la démocratie et de la constitution guinéenne. »
Pour que cela soit, la « volonté populaire doit prévaloir pour imposer un agenda politique. Personnellement, j’y travaille. »
Jeanne FOFANA, www.kababachir.com