Quatre jours après le lancement d’un appel d’offre pour le recrutement d’un opérateur technique, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et les acteurs politiques sont en réunion de concertation ce jeudi à Novotel.
Au menu de la rencontre, la question de l’appel d’offre lancé par la CENI pour le recrutement d’un opérateur technique, devant assurer la révision et la gestion du fichier électoral, dans la perspective des prochaines consultations électorales.
Mais cette rencontre se tient sur fonds de crise politique entre certains acteurs politiques (opposition) et la CENI, l’institution chargée d’organiser les élections en Guinée.
Bien que l’opposition a annoncé qu’elle répondra à l’invitation de la CENI, au terme de sa réunion tenue mercredi au Palais du peuple, elle (ndlr : opposition) entend tout de même faire des propositions en vue de s’assurer d’une bonne préparation du processus électoral.
Déjà, l’opposition plurielle (parlementaire et extraparlementaire) s’oppose à la reconduction de l’opérateur Sud Africain, Waymark pour la gestion du fichier électoral. Or, l’appel d’offre lancé par la CENI ouvre la voie à tout postulant, dont Waymark, qui constitue le point de discorde entre pouvoir et opposition. C’est pourquoi les opposants qui avaient déjà projeté un meeting pour dénoncer les démarches de la CENI et du pouvoir en place, mais qui a été reporté à cause de la fièvre Ebola, qualifient cet appel d’offre de la CENI comme »une fuite en avant ».
En attendant la suite de la rencontre, l’opposition désapprouve la démarche de la CENI et n’exclut pas de demander sa recomposition en vue de permettre la tenue des élections libres transparentes, crédibles et acceptables par tous.
Nous y reviendrons
Abdoul Wahab Barry, Kabanews