Ratoma : Batouta défie, mais ménage son remplaçant mort-né !

Sékou Batouta sort par la trappe. Alors que le drame de Rogbane cherchait à démêler l’écheveau. Aucune autorité d’où il relève n’avait été informée de son voyage. Et il est fier de le dire : « Il est vrai que quand je partais, je n’ai informé ni le gouverneur ni le ministère de l’Administration et de la décentralisation. Quand j’étais au Maroc les gens ont raconté que je ne peux plus marcher. »

Sous d’autres cieux, çà s’appelle abandon de poste. Et il fallait sévir. Mais le gouverneur et le ministre Alhassane Condé font comme si de rien n’était. Dans cette cohue, Batouta joue sur le droit d’aînesse pour approcher son remplaçant mort-né, Sékou Traoré.  « Je n’ai pas de problème mais on fait croire aux radios privées que j’ai des problèmes. Je n’en ai pas, tout va bien avec mes conseillers. Le transfert a été fait hier (ndlr : lundi 5 novembre). Celui qui a été l’intérimaire a parlé, il m’a passé le pouvoir. J’ai aussi parlé en le félicitant, c’est tout. Il vient de quitter mon bureau, il m’a félicité. C’est un Sékou Ahmed Traoré qui est mon fils, qui est mon frère, que je vais apprécier, que je vais approcher, que je vais aimer, que je vais supporter durant tout le temps que je vais faire ici. Parce que mon premier fils, mon deuxième fils sont plus âgés que lui. Je suis originaire d’ici, je suis un Baga, je suis un pêcheur. »

Batouta estime qu’on s’acharne sur lui.  «Que les gens cessent de s’acharner contre moi parce que qu’ils ne savent pas ce qu’ils doivent faire. Est-ce qu’ils m’ont rencontré ? Ils ont appris des nouvelles. Je suis parti à la justice, on m’a jamais dit que je suis incriminé », implore l’inoxydable.

 Jeanne Fofana, www.kababachir.com

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.