RECENSEMENT A LA FONCTION PUBLIQUE : Le ministre fait le point

Entouré de certains de ses collègues du gouvernement, le ministre de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat et de la modernisation de l’administration, Sékou Kourouma, était hier devant la presse pour faire part d’une sorte de bilan à mi-parcours de l’opération du recensement biométrique des agents de la fonction publique.

Bien que l’opération ne soit pas encore terminée, Sékou Kourouma a tout d’abord tenu à en rappeler les principales phases : Recensement, identification et centralisation des données. Si les deux premières se sont respectivement achevées le 22 avril et le 5 août derniers, la dernière prendra fin le 30 septembre prochain. Au compte de la première phase, l’écart entre l’effectif à recenser et celui s’étant effectivement soumis à l’opération se chiffrerait à 8744 agents. Au compte de la seconde phase, un écart de 2335 agents apparaitrait entre l’effectif à enrôler et celui qui l’a effectivement été. Du coup, au total, au stade actuel de l’opération, le différentiel relatif aux agents dont l’appartenance régulière à la fonction publique guinéenne n’aurait pas été irréfutablement établie se chiffrerait à 11.089. Ne présumant de rien, le ministre Kourouma a précisé : « Leur enrôlement est programmé pour le mois d’octobre prochain et les résultats définitifs seront communiqués à la mi-décembre 2014 ». En termes d’incidence salariale, ces 11.089 fonctionnaires coûtent à l’Etat guinéen 244. 537.806.156, soit 20.378.150.513.

Evoquant la suite de la procédure dont les grandes lignes auraient été décidées à l’issue d’une réunion de concertation qui se serait tenue le 20 dernier au ministère de l’économie et des finances, Sékou Kourouma a déclaré : « Les points retenus au cours de cette réunion sont entre autres le croisement des données du fichier biométrique de la fonction publique avec celles des travailleurs affiliés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ‘CNSS), la consignation des salaires des non enrôlés à partir de septembre 2014, le dévirement des salaires pour trois mois qui doit commencer si tout va bien en octobre, novembre et décembre 2014 et leur revirement à partir de janvier 2015. Nous sommes en train d’examiner cette question avec la fédération des banques et le ministère des Finances. Et l’instauration d’un contrôle physique permanent suivi de la distribution des cartes biométriques aux agents enrôlés et de l’assainissement du fichier des contractuels de l’Etat et de celui de la pension ».

Anna Diakité, kabanews

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