L’éducation, la santé, l’environnement et la police constituent entre autres secteurs prioritaires pour le prochain recrutement des cadres de la Fonction publique. Cette démarche entre dans le cadre du rajeunissement en partie de l’effectif de la Fonction publique.
On le sait, il y a bien un manque d’enseignants dans les écoles guinéens tant au niveau du primaire, du secondaire qu’à l’Université. Le même spectacle avec la santé. De nombreuses structures de santé à travers le pays sont sans personnel, alors que les équipements sont souvent disponibles mais prennent des toiles d’araignées faute d’utilisation. Que dire de l’environnement ? Il se dégrade littéralement à cause du manque d’éco-gardes, c’est-à-dire du personnel qualifié pour préserver l’écosystème, fortement entamé.
Ce recrutement programmé par le gouvernement sera une parfaite occasion pour les démarcheurs afin de s’en faire pleines les poches. Le ministre Sékou Kourouma tire la sonnette d’alarme afin d’éviter de telles pratiques. Sera-t-il entendu, dans un pays où corruption rampante est admise comme un système de gouvernance ?
Jeanne Fofana, www.kababachir.com
