« Vous avez une coordination qui est gérée à partir de la présidence et vous avez le ministère de la santé qui a les ressources humaines, le matériel mais qui est pratiquement écarté de la gestion d’Ebola. »
Sydia Touré regrette manifestement ce qu’il appelle « situation dichotomique qui ne permet réellement pas de donner la pleine mesure de nos capacités dans les soins qu’il faut apporter à nos malades. » C’est certainement à cause de tout cela que le président de l’UFR ne semble point se rassurer de l’organisation des élections dans des conditions souhaitées.
Ces craintes, il les a exprimées récemment sur RFI. «J’aimerais bien être rassuré, mais je serai rassuré quand je saurai que nous faisons ce qu’il faut pour combattre cette maladie. Les dernières statistiques que j’ai ne vont malheureusement pas dans ce sens. Depuis le mois de juillet nous avons tendance à constater qu’il y a plus de morts et le mois de décembre a connu pratiquement une explosion, parce qu’on est passé de 1200 et quelques morts en novembre à près de 1500 morts maintenant.
Jeanne Fofana, www.kababachir.com