Après la persécution des guinéens en Angola, où plusieurs de nos compatriotes ont été tués par des inconnus et incarcérés dans des prisons en à Luanda, la capitale, le ministre délégué des guinéens, sort de son silence. S’exprimant sur leur situation, Sanoussy Bantama Sow, dira que son département a mené plusieurs démarches auprès des autorités angolaises pour obtenir la libération des personnes arrêtées ou la régularisation de leur situation.
Toutefois, précise le ministre délégué des guinéens de l’étranger,’’ l’Angola n’est pas un pays musulman. Sur 10 mosquées en Angola, les neuf appartiennent aux guinéens. Ça effraie…’’précise Sanoussy Bantama Sow.
« Je vais vous dire qu’on a beaucoup fait pour le cas de l’Angola. Les gens pensent que c’est seuls les guinéens qui sont confrontés au problème, c’est tous els étrangers. Vous savez, c’est la dernière fois, qu’il y a eu une vaste campagne d’arrestation des gens. C’étaient 35 nationalités qui étaient concernées, dont la Guinée. On fait beaucoup de chose, on a rencontré les autorités angolaises. Nous sommes en discussion pour pouvoir permettre aux guinéens vraiment de vivre librement en Angola. » a-t-il
Poursuivant, Bantama Sow ajoute : « Le problème qui fatigue les guinéens, c’est la pratique ostentatoire de la religion musulmane. C’est, ce que les gens ne vous disent pas. L’Angola n’est pas un pays musulman. Sur 10 mosquées en Angoala, les neuf appartiennent aux guinéens. Et la plupart des femmes guinéennes qui vivent là-bas sont voilées. Les gens ont des barbes et des pantalons. Ça effraie aujourd’hui, vous voyez ce que Bokou Haram est en train de faire ? » S’interroge le ministre délégué du département des guinéens s de l’étranger.
Avant de renchérir : « Moi je pense que nos parents sont partis à la recherche du bonheur, s’ils veulent faire la religion, ils peuvent aller en Arabie Souadite faire le pèlerinage et revenir. Mais quand vous êtes dans un pays pour chercher le bonheur, concentrez-vous à ce secteur » a estimé le ministre délégué des guinéens de l’étranger.
Mais au delà de cette sortie médiatique tardive du ministre délégué des Guinéens de l’étranger, la situation des guinéens de la diaspora en général et ceux de l’Angola en particulier, préoccupe peu le gouvernement guinéen.
Abdoul Wahab Barry, www.kababachir.com