Malgré le match nul concédé dimanche dernier à Hararé face aux Warriors de Zimbabwé, au compte de la 2è journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, Gabon 2017, le sélectionneur du Syli national de Guinée reste optimiste, quant à la suite de la compétition.
« C’est un bon point, un point acquis avec solidarité et un bon état d’esprit. On a beaucoup subi. Mais on était face à une équipe de Zimbabwe qui venait de gagner au Malawi. Nous, on devait faire un match avec toutes les mésaventures que nous vivons depuis un temps. Je suis content parce que ce point a été arraché avec un état d’esprit et la solidarité. On sentait l’unité du groupe. J’ai aimé les garçons. Maintenant, il faudra travailler et préparer le prochain match. Il faut garder la confiance. Je pense que les supporteurs guinéens doivent être fiers de leur équipe parce que, même s’ils n’ont pas beaucoup montré dans le jeu, ils ont affiché par contre autant de solidarité. Ils savent se battre et s’accrocher. Ils ne vont rien lâcher maintenant. » a réagit Luis Fernandez peu après le match.
Et Luis fernandez de poursuivre : « Il nous a manqué le terrain parce que jouer sur le synthétique, ce n’est pas un terrain sur lequel on s’est habitué. Nous n’avons eu un entrainement à Johannesburg. On n’a pas pu bien travailler. Il y a des garçons qui se blessent, d’autres sont absents. On a dû se préparer comme on a fait mais je pense que c’est un bon point parce que nous avions en face une bonne équipe. Elle est solide. J’apprécie certains éléments du groupe. On est content de repartir avec un point. C’est un bon point pour le futur. Je suis content de repartir avec un point. On peut toujours apporter la qualité technique. Si vous pensez à certains, moi je pense à Naby Keita, Kevin Constant, Ibrahima Conté… Les autres, je préfère ne plus en parler. Je dis que Mme la ministre des sports a été remarquable, je lui transmets mes amitiés parce qu’elle a encouragé ces garçons pour avoir un état de solidarité. Aujourd’hui, ils ont répondu aux attentes. C’est pourquoi nous sommes contents de ramener un point. Il faut que les garçons apprennent à travailler dessus. On pourra grandir, progresser. Après, on a des enfants de vingt ans, des joueurs qui n’ont pas d’expérience nécessaire. C’est pourquoi, il est important de travailler dessus.», estime le technicien français, qui n’a pas encore réalisé la moindre victoire avec le Syli national, depuis qu’il est à la tête de cette équipe.
Dans ce groupe, le Zimbabwé est toujours en tête du groupe avec quatre points, suivi du Swaziland qui dispose également de 4 points, la Guinée et le Malawi occupent le bas du tableau avec un point chacun.
Abdoul Wahab Barry, www.kabbachir.com