Télécoms : que fait-on des fonds générés par les trafics internationaux ?

Qui gère les fonds générés par les trafics internationaux, au niveau des télécommunications, le secteur que pilote un certain Oyé Guilavogui ? La question mérite d’être posé tant et si bien que la l’opacité de cette gestion et le refus des acteurs à desserrer les dents. De son côté, le ministre Oyé qui a maille à partir avec le président du conseil d’administration de la défunte Sotelgui dit qu’il ne répond pas la question liée à la gestion des fonds, arguant que c’est le travail des régulateurs, c’est-à-dire l’ARPT  de Moustapha Diaby, l’épine du ministère.

 «  Je ne suis pas régulateur. Il y a un régulateur, il y a opérateur technique qui est là qu’on appelle GIG qui est installé dans les locaux de l’ARPT et qui gère le get Ouin les appels entrants et sortants.  Cet opérateur est rémunéré par le pourcentage fixé dans le contrat selon le nombre d’appels. Il y a une facture de redevance qui est adressée à tous les opérateurs. Le régulateur a aussi un certain pourcentage qu’il verse à l’opérateur technique qui gère ces appels. Voilà le mécanisme. Ce n’est pas le département qui gère. On a un droit de regard sur ce qui se passe. Il y a ce qu’on appelle la quotité, il y a les 60% qui sont versés au trésor public », se défend le ministre Oyé Guilavogui qui en revanche, n’avance aucun chiffre.

Car, « ça n’a pas un montant fixe. Vous irez chez le régulateur pour avoir des idées précises. Les 40% vont rester pour le fonctionnement et la modernisation des équipements au régulateur. Donc, ça ne se gère pas ici. Ici, c’est la politique et la stratégie de développement des télécommunications. »

Jeanne FOFANA, www.Kababachir.com

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