Tempête funèbre à la Ceni : faut-il prendre peur ?

Une tempête s’abat sur la Ceni, à Conakry. Des mauvaises langues parlent de mauvais sort. D’autres supposent que c’est juste un destin. L’un ou l’autre cas, des commissaires prennent peur.

En effet, avec la disparition de l’ancien cadre de la Banque Africaine de Développement (BAD) en retraite, Ibrahima Diallo, des suites d’une crise cardiaque, des commissaires commencent à prendre peur, nous rapporte-t-on. Le patron de la Ceni, Bakary Fofana serait même littéralement en transe, disent des proches du président de la Ceni. L dernier défunt occupait le poste de directeur adjoint formation et accréditations. Il était le représentant de la NGR (Nouvelle Génération pour la République) d’Abé Sylla, lorsque celui-ci s’était déclaré de l’opposition.

Auparavant, en mai dernier, c’est le chargé des Opérations, Yaya Kahn, après une longue maladie qui rend l’âme. De quoi ouvrir une incertitude au niveau de la Ceni. Mort naturelle ou ‘’kortè’’, le débat fait grand bruit dans certains milieux. Bakary qui est apparu comme le plus mauvais époux prend peur avec ses équipiers.

Vivement donc la présidentielle d’octobre afin de prendre le large et s’éloigner de cette Ceni controversée. Quitte à déclarer sans cesse ‘’On est prêt’’….

Jeanne Fofana, www.kababachir.com

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