Vers la décapitation de l’UFDG : après le militant abattu, un député ciblé !

Alors que le sang du président de la section motard de l’UFDG n’a pas encore finit de se coaguler sur le lieu de l’assassinat, un député du parti dit être victime de menace de mort émanant d’un inconnu qui répond au nom d’Amadou et qui a utilisé ce numéro de téléphone : 628 42 25 20.  Le député de l’UFDG à qui le curieux interlocuteur reproche d’avoir parlé de donzo sur les antennes de radios privées explique :

‘’Je voudrais attirer l’attention des uns et des autres sur les menaces de mort qui pèsent sur ma personne. Ce mardi à 6h 11, j’ai reçu un coup de fil du numéro (628 42 25 20), alors que je dormais. Ne connaissant pas le numéro, j’ai pas décroché. A 7h, le même numéro m’a rappelé. Le temps d’aller prendre ma douche, l’intéressé m’a rappelé et c’est ainsi que j’ai décroché. Lorsque j’ai décroché, un certain Amadou m’a demandé si j’étais la personne qui s’est rendue au lycée de  l’excellence pour ensuite parler d’eux dans des stations radios. L’intéressé m’a dit que j’ai échappé hier soir à un assassinat, mais aujourd’hui que je n’échapperai pas. Il m’a dit que je serai tué aujourd’hui (mardi) ou demain matin. J’ai été informé par les populations de la présence d’individus suspects dans un lycée public. J’ai invité une équipe de reporters pour constater les faits. Malheureusement, ils ont réprimandé ces journalistes. Je suis allé à leur rencontre. Une personne grande de taille est sortie de la classe pour m’informer qu’ils étaient dans cette école pour une formation politique. (…) Lorsque j’ai continué à parler au téléphone avec le nommé Amadou qui parlait soussou mais avec un accent RPGiste, il m’a dit que tous les cadres soussous qui accompagnent Cellou Dalein et les peulhs seront systématiquement assassinés. Je n’avais jusque-là pas appris l’assassinat d’Amadou Oury, président de la section Motard de l’UFDG. J’ai aussitôt appelé Hadja Halimatou Diallo, l’épouse du président du parti pour lui rapporter les faits. C’est elle qui m’a informé le décès du président de la section Motard de l’UFDG.  Et je pense qu’il y a bel et bien un lien avec les menaces au téléphone. »

A chaque démocrate épris de paix et de justice de méditer…

Jeanne FOFANA, Kabanews

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